Annulé | Atelier percussions

Dans le cadre de l'exposition Arts de l'Islam, un passé pour un présent

Ses nombreuses rencontres de musiciens et d'artistes ont permis à Areski de découvrir des horizons musicaux plus larges : le Chaabi (musique populaire Algéroise) - Le tzigane- L’arabo Andalous et bien d’autres styles liés à la Derbouka. Elle lui ont également permis de partager sa passion pour la Derbouka. En 1998, il décide d’enseigner et de transmettre son art dans différentes écoles de musique de la métropole Lilloise.

Histoire de la Derbouka

Le mot « darbouka » vient sans doute de daraba, qui signifie « frapper » en arabe. Mais de nombreux éléments iconographiques témoignent de l'existence d'ancêtres de cet instrument dans l'Égypte antique, dès le Moyen Empire (IIe millénaire), ainsi qu'à Babylone – avec des « tambours à boire », aux alentours de 1100 avant J.-C. – et même dans les cultures sumériennes. Les civilisations anatolienne, mésopotamienne et d'Asie centrale ont utilisé des instruments de la même famille. L'importance du rythme et de la percussion dans les musiques arabes savantes comme dans les musiques populaires orientales en général, la facture simple de l'instrument, sa facilité de transport ainsi que ses possibilités expressives lui ont permis de se diffuser sous diverses formes dans de nombreuses régions : en Égypte (hoqa), dans le golfe Arabo-Persique (avec le zarb – ou dombak, ou tombak – d'Iran), au Maroc et en Algérie (derbuga ou derbukka), en Macédoine, en Albanie (darabuke), en Grèce (avec le tambour mytilénien), en Bulgarie (tarambuka, tarabuka ou darabuka), en Turquie (darbuka, deblek ou dümbelek), en Malaisie, en Indonésie... Ce tambour a été rapidement assimilé par les Ottomans ainsi que par les cultures berbères.

Contenu de l'atelier

1) La technique fondamentale : Position de l’instrument et travail des sons : Doum- tac- et- claqué
2) Les Gammes : Travail de ces différentes frappes sur les rythmes Algériens : Le Saardaoui (rythme Algérien de la région de Sétif) et le Maqsum (Rythme Égyptien)
3) Techniques : Travail d’indépendance de la main droite et gauche (les moulins).
4)Travail autour de différents rythmes du Répertoire Égyptien- Algérien- Maroc et tunisien.
5) Découverte des instruments complémentaires a la Derbouka.
6) Mise en place d’une structure rythmique avec différents rythmes.

Atelier tout public à partir de 10 ans

Tarif 2.65 € par personne

Durée 3h00

Dimanche 5 décembre 14h30
Dimanche 12 décembre 14h30
Dimanche 9 janvier 14h30
Dimanche 16 janvier 14h30

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